Le PS soutient le collectif Jeudi Noir

Parti Socialiste
Lundi 10 janvier, le porte-parole du PS et la présidente du MJS sont venus apporter leur soutien au collectif Jeudi Noir. Un collectif qui occupe un immeuble de bureaux de 2500 m2 du groupe Axa depuis fin décembre, au 22 avenue de Matignon (juste à côté de l’Elysée), laissé vacant depuis 2007.
Benoît Hamon a évoqué la «réalité du mal-logement en France», avec «un immeuble laissé vacant pour entretenir la spéculation immobilière». «Le droit au logement opposable est une nécessité et une des armes pour ceux qui n’ont pas de logement», a également rappelé le porte-parole. «Il existe une crise sans précédent du logement en France avec 3 millions de mal-logés», a indiqué Laurianne Deniaud, présidente du MJS.
Le Parti socialiste s’est prononcé «en faveur d’une taxe sur les logements vacants, de façon à empêcher de spéculer sur le mal-logement», a enfin indiqué Benoît Hamon.

Soutien de la majorité au Conseil régional d’Ile-de-France

Communiqué de presse des présidents des Groupes de la majorité au Conseil régional d’Ile-de-
France
Aujourd’hui Jeudi Noir présente ses vœux dans un immeuble de bureaux du 8e arrondissement de Paris,
appartenant à une célèbre compagnie d’assurance et laissé vide depuis 2006.
Alors que ce collectif dénonce de façon spectaculaire et légitime la flambée spéculative et la non–
application des lois de réquisition des logements vides, SRU et Dalo, le Gouvernement aujourd’hui envoie
les CRS au pied de l’immeuble concerné.
A deux pas du palais de l’Elysée, c’est un symbole des logiques antisociales de Nicolas Sarkozy que vient
souligner l’action du collectif Jeudi Noir.
A l’inverse de cette politique, et pour faire face au problème du logement, la majorité de gauche au Conseil
régional d’Ile-de-France a voté en décembre une augmentation de 10 % du budget régional consacré au
logement, en accentuant fortement sur le logement social. Cet engagement est la preuve que, face au tout-
marché, une autre politique du logement est possible.
Aujourd’hui, l’ensemble des groupes de la majorité de gauche au Conseil Régional d’Ile-de-France apporte
son soutien à l’action du collectif Jeudi Noir et réaffirme son engagement aux côtés des franciliens pour le
développement du logement social en Ile-de-France.
Guillaume BALAS, président du Groupe socialiste et apparentés
Cécile DUFLOT, présidente du Groupe EELV
Gabriel MASSOU, président du Groupe Front de Gauche
Pascale LE NEOUANNIC, présidente du Groupe Front de Gauche et Alternatifs
Eddie Aït, président du Groupe PRG-MUP
Jean-Marc Nicolle, président du Groupe MRC

Communiqué de presse des présidents des Groupes de la majorité au Conseil régional d’Ile-de-France
Aujourd’hui Jeudi Noir présente ses vœux dans un immeuble de bureaux du 8e arrondissement de Paris,appartenant à une célèbre compagnie d’assurance et laissé vide depuis 2006.
Alors que ce collectif dénonce de façon spectaculaire et légitime la flambée spéculative et la non–application des lois de réquisition des logements vides, SRU et Dalo, le Gouvernement aujourd’hui envoieles CRS au pied de l’immeuble concerné.
A deux pas du palais de l’Elysée, c’est un symbole des logiques antisociales de Nicolas Sarkozy que vientsouligner l’action du collectif Jeudi Noir.
A l’inverse de cette politique, et pour faire face au problème du logement, la majorité de gauche au Conseilrégional d’Ile-de-France a voté en décembre une augmentation de 10 % du budget régional consacré aulogement, en accentuant fortement sur le logement social. Cet engagement est la preuve que, face au tout-marché, une autre politique du logement est possible.
Aujourd’hui, l’ensemble des groupes de la majorité de gauche au Conseil Régional d’Ile-de-France apporteson soutien à l’action du collectif Jeudi Noir et réaffirme son engagement aux côtés des franciliens pour ledéveloppement du logement social en Ile-de-France.
Guillaume BALAS, président du Groupe socialiste et apparentésCécile DUFLOT, présidente du Groupe EELVGabriel MASSOU, président du Groupe Front de GauchePascale LE NEOUANNIC, présidente du Groupe Front de Gauche et AlternatifsEddie Aït, président du Groupe PRG-MUPJean-Marc Nicolle, président du Groupe MRC

Besancenot et Mélenchon tour à tour en visite au squat près de l’Elysée

Le Parisien

Olivier Besancenot (NPA) et Jean-Luc Mélenchon (Parti de gauche) se sont tour à tour rendus mardi au squat près de l’Elysée, en soutien aux militants de l’association Jeudi Noir qui occupent depuis plusieurs jours cet immeuble vacant.
Les deux leaders de la gauche radicale succèdent ainsi à Eva Joly (EELV) venue samedi, ou à Benoît Hamon (PS) lundi, dans cet immeuble de bureaux, propriété de l’assureur Axa, situé au 22 avenue Matignon (Paris VIIIème).
A son arrivée vers 15h00, peu après celle de l’acteur Mathieu Kassovitz, le leader du NPA a eu quelques peines à faire entrer dans le squat son cadeau aux militants, un radiateur.
Après un échange plutôt musclé avec les policiers, M. Besancenot et son radiateur ont fini par accéder au bâtiment, accompagné d’une bonne dizaine de journalistes, en dépit du « blocus » par la police, qui contrôle les allées et venues des occupants, dénoncé par le collectif.
M. Besancenot a plaidé pour « l’application de la loi de réquisitions des logements vides ». « Quand on verra la police nationale courir après Sarkozy » pour que son ancienne mairie de Neuilly « respecte le quotas de logements sociaux, il y aura du nouveau », a-t-il lancé avant de monter sur le toit de l’immeuble qui jouit d’une superbe vue à 360° sur Paris.
A quelques dizaines de mètres du drapeau français flottant sur le palais où réside Nicolas Sarkozy, le facteur de Neuilly a constaté être « à un jet de pierre de l’Elysée », « c’est tentant! ».
Une heure plus tard, Jean-Luc Mélenchon, accompagnés d’élus PG, a également monté les huit étages pour observer la vue. « Ca vous fait rêver en face? », lui a lancé un journaliste, qui s’est vu répondre par un grand sourire du probable candidat Front de gauche en 2012.
« Certains supportent que des bâtiments magnifiques soient vides pendant que de pauvres gens meurent de froid dans la rue », a lancé le président du PG. « J’ai choisi mon camp, je suis avec ceux qui luttent », a ajouté l’eurodéputé, après avoir salué le « courage formidable » de Jeudi noir et souhaité « casser les reins de la spéculation immobilière ».
M. Mélenchon a également ironisé sur le service d’ordre à l’entrée du squat: « ils ont l’interphone le plus sophistiqué de Paris! »
Au départ, la visite des deux leaders était prévue au même moment, avant qu’Olivier Besancenot n’avance sa présence. La photo conjointe n’aurait sûrement pas déplu à M. Mélenchon dont le parti entend relancer les discussions avec le NPA en vue de 2012, avant le congrès du parti d’Olivier Besancenot à Montreuil (11-13 février).
Après le mouvement social sur les retraites, « il est plus que jamais urgent de construire un débouché politique », a expliqué à l’AFP, Eric Coquerel, secrétaire national du PG qui réunit son Conseil national les 22 et 23 janvier.
Après l’échec d’une candidature unique à la présidentielle 2007, les ratés aux européennes et aux régionales, l’affaire semble hors de portée. Mais « il y a des débats chez eux », affirme M. Coquerel. Aussi, sur les alliances, « il faut recommencer autant qu’il le faut vis-à-vis du NPA », d’autant que la perspective d’un score à deux chiffres semble atteignable en cas d’accord, selon lui.

Mercredi 12 janvier 2011, 12h30 : Etienne Pinte, député UMP, vient soutenir Jeudi Noir avenue Matignon

Mercredi 12 janvier 2011, Etienne Pinte, député UMP de Versailles, viendra soutenir les occupants du bâtiment réquisitionné par Jeudi Noir au 22 avenue Matignon. Etienne Pinte avait appelé en décembre à la réquisition, c’est chose fait avec cet immeuble vide depuis 2007, cet immeuble de 2500m2 loge depuis le 27 décembre 2010 une trentaine de victimes de la crise du logement.

Si le groupe AXA, propriétaire du bâtiment, n’écarte pas la possibilité d’une négociation en vue de la signature d’une convention d’occupation précaire, ils n’en ont pas moins assignés les habitants en référé avec pour objectif de les expulser et laisser l’immeuble à sa vacance.

De son côté, la CGT Axa dans un courrier daté du 10/01/2010, affirme son soutien à l’action de Jeudi Noir, et demande à sa direction de bien vouloir surseoir à une éventuelle expulsion. Pourtant, et alors même que des constats d’huissier ont attesté la légalité de l’occupation, les forces de l’ordre bloquent l’entrée du bâtiment depuis le vendredi 7 janvier, date de l’inauguration publique. La préfecture de police organise une garde en permanence devant le bâtiment et porte atteinte à la liberté de circulation  Les habitants sont contrôlés à chaques entrées, les amis et soutiens se voient refuser l’entrée du bâtiment. Si les élus peuvent entrer dans le bâtiment, ils n’en sont pas moins fouillés, comme l’euro-députée Karima Delli qui a dût présenter son sac pour un contrôle lundi soir.

Cette visite fait suite à celles de : d’Eva Joly (députée européenne), Jean-Paul Huchon (Président de la région Île-de-France), Jean-Luc Mélenchon (député européen), Olivier Besancenot (Porte parole du NPA), … [liste complète]

Alors que les loyers continuent d’augmenter, et tandis que les prix à l’achat ont plus que doublé en 12 ans, le gouvernement s’embourbe dans sa politique idéologique de soutien à l’accession et de mépris pour les locataires. Dernier exemple de la contre-politique du logement : en supprimant la rétroactivité des Aides personnalisées au logement (APL), il économise 240 millions d’euros en 2011 sur le dos des plus mal-logés.

Avec cette nouvelle réquisition citoyenne à cinquante mètre de la place Beauvau et de l’Hotel Bristol, Jeudi Noir pointe l’inaction des pouvoirs publics dans la lutte contre la crise du logement, et met le gouvernement sous surveillance.

Jeudi Noir:La police bombe le torse à l’inauguration du nouveau squat

Streetpress

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