Gericht verfügt Räumung von besetztem Haus beim Elyséepalast
Stern.de
In der Nähe des Elyséepalasts in Paris bahnt sich ein offener Konflikt zwischen Hausbesetzern und der Polizei an. Ein Amtsgericht entschied am Dienstag, das Gebäude sofort räumen zu lassen, das die Gruppe Jeudi Noir (Schwarzer Donnerstag) seit Ende Dezember besetzt hält. Die Hausbesetzer erklärten umgehend, das Gebäude nicht aufgeben zu wollen, das dem Versicherungskonzern Axa gehört. « Wir lassen das nicht zu. Wir bereiten unsere Verteidigung vor », sagte Sprecherin Margaux Leduc. Der Anwalt der Gruppe sprach von einer « politischen Entscheidung ».
Jeudi-Noir expulsé par AXA ? « Indigne-toît » délibéré au 15 février
Jeudi-Noir expulsé par AXA ?
« Indigne-toît »
Le 15 février 9h30 les habitants du bâtiment du 22 avenue Matignon seront fixés sur leur sort avec la décision du tribunal du 8ème. Risque d’expulsion dans la foulée ou le 16 au petit matin.
Point presse à 11h, rassemblement de soutien à 18h.
Depuis le 27 décembre 2010, une trentaine de membres du collectif Jeudi Noir (travailleurs précaires, étudiants et familles mal-logées) habitent au 22 avenue Matignon.
Le 15 février, ils sauront si la justice accorde au propriétaire AXA un titre d’expulsion. Comme explique Maxim, habitant des lieux, « c’est très probable, mais la vraie question, c’est est-ce que Axa demandera le concours de la force publique, est ce qu’ils assumeront d’expulser 30 personnes en plein hiver pour garder vide un bâtiment ».
Si cette réquisition citoyenne offre un répit au cœur de l’hiver, elle vise surtout à dénoncer l’indifférence du gouvernement vis-à-vis d’une crise du logement qui s’aggrave à mesure que se gonfle la bulle immobilière. Alors que le Gouvernement n’a d’autre réponse à apporter aux mal-logés que la répression renforcée par la loi LOPPSI2, la réquisition du 22 avenue Matignon prend encore plus de sens et devient le navire amiral d’une société qui refuse un gouvernement liberticide.
Les galériens continuent de croire en une convention de bail précaire pour réconcilier droit au logement et droit de ne rien faire de sa propriété. Mais quand on dit ne rien faire, on dit vraiment ne rien faire, en témoigne cette vidéo de septembre 2010 où un copropriétaire montre que le bâtiment était ouvert aux quatre vents : http://www.dailymotion.com/video/xh0mq7_porte-ouverte-chez-axa_news
Peut-être que la Saint-Valentin réconciliera le gouvernement avec le droit d’avoir un toît.
Au quotidien, la force publique exerce toujours un blocus illégal et ridicule (voir best of ci-dessous) du bâtiment. Depuis le 7 janvier, la Préfecture assiège littéralement le bâtiment : après avoir bloqué l’entrée de nourriture pendant 48 heures, ce sont depuis 2 semaines duvets, radiateurs et autres biens nécessaires au quotidien qui ne peuvent entrer. Chaque fois, ce sont d’interminables discussions pour laisser entrer dans le bâtiment un radiateur pour se chauffer, jusqu’aux tabourets ou… aux pommes ! A croire que la police n’a rien de mieux à faire…
Communiqué: Le slogan d’Axa pour son procès contre Jeudi Noir « Réinventons l’expulsion »
« Audience vendredi 4 février 2011 à 9h30, au tribunal d’instance du 8e arrondissement, 3 rue de Lisbonne. »
Le 7 janvier, AXA, le propriétaire de l’immeuble de 2500 m² avenue Matignon déclarait aux mal-logés qui l’occupent : « nous n’engagerons pas de poursuites judiciaires contre vous, nous sommes prêts à négocier ». Ceux qui ont cru les promesses de la première compagnie d’assurance d’Europe en sont pour leurs frais.
En fait de négociation, Les trente habitants de l’immeuble (travailleurs précaires, étudiants et familles mal-logées) ont reçu convocation au tribunal d’instance du 8e arrondissement. Les huit étages du 22 avenue Matignon sont laissés vides depuis 4 ans par le groupe, mais l’assureur a pris soin, au cœur de l’hiver, de demander au juge la suppression du délai légal de deux mois avant expulsion.
Pourtant, depuis 4 ans rien n’empêche Axa de louer les huit étages du bâtiment. Il peut aussi très bien les transformer en logement s’il ne trouve pas de locataire pour des bureaux, ce qui pourrait grandement contribuer à réduire la pénurie. Mais, en gestionnaire sans égal, l’assureur préfère les garder vides…
Selon un document commandé par Axa et remis au juge, la valeur de l’immeuble ne s’élèverait qu’à 13,5 millions d’euros. A 5400€ le mètre carré habitable, dans un arrondissement qui ne compte que 2,1% de hlm, aucun bailleur social ne peut refuser de l’acheter pour loger quelques-uns des 130 000 demandeurs de la capitale.
Location ou vente, les solutions gagnantes pour le propriétaire ne manquent pas. Jeudi Noir demande simplement à ce qu’Axa utilise son immeuble. Et le collectif s’engage, comme à son habitude, à quitter les lieux dès que ceux-ci auront retrouvé une vocation.
Mais l’assureur n’a qu’une idée en tête : expulser les occupants. Le procès de vendredi consacrera-t-il une nouvelle fois le droit de ne rien faire de sa propriété ? Reconnaîtra-t-il aux mal-logés le droit de passer quelques mois dans des bâtiments que les trop riches laissent vides pendant des années ?
Si encore les citoyens pouvaient compter sur l’Etat pour faire appliquer le droit au logement… Mais les voisins locataires de la place Beauvau et de l’Elysée sont trop occupés à faire voter des lois qui facilitent les expulsions (LOPPSI2) et n’ont pas le temps de lire le rapport de la Fondation Abbé Pierre, dénombrant plus de 3.6 millions de mal-logés en France. N’en déplaise à Benoist Apparu, la crise du logement est bien réelle et ce ne sont pas ses mesurettes qui changeront la donne. Pas plus que les CRS qui bloquent l’entrée du 22 avenue Matignon.
Un important bailleur social apporte son soutien à « Jeudi Noir »
PARIS (AP) — L’organisme HLM de Seine-Saint-Denis « Plaine commune habitat », a apporté mercredi son soutien au collectif « Jeudi Noir » qui occupe un immeuble vide appartenant à AXA à proximité de l’Elysée à Paris. Le bailleur demande que le bâtiment soit transformé en logements sociaux.
« En occupant cet immeuble de 2.500 m2 au coeur du VIIIe arrondissement de Paris, vacant depuis plus de quatre ans, le collectif ‘Jeudi Noir’ permet une fois de plus de dénoncer la situation insupportable de crise du logement », écrit le président de « Plaine commune habitat’, Stéphane Peu, dans un courrier adressé au PDG d’AXA France, Henri de Castries, et envoyé à la presse mercredi.
« Cette réquisition militante met en lumière le problème de la vacance des immeubles de bureaux et/ou d’habitation dans le coeur de la capitale dans un contexte de pénurie de logements », ajoute M. Peu, également élu communiste de Saint-Denis et vice-président de la Fédération des Offices publics de l’habitat.
Stéphane Peu déclare s’associer « à la volonté du collectif de voir cet immeuble de bureaux transformé en logements sociaux », et « espère que des négociations pourront être ouvertes prochainement », avec le Logement Français, filiale d’AXA, « afin de travailler à un tel projet ».
M. Peu estime en effet qu’il serait « envisageable de créer une trentaine de logements sociaux dans cet immeuble qui a déjà été destiné auparavant à de l’habitation ».
Le collectif « Jeudi Noir » a annoncé l’occupation de cet immeuble de huit étages, situé 22 avenue Matignon à proximité de l’Elysée, du ministère de l’Intérieur, et de l’ambassade d’Israël, le 7 janvier dernier.
Les forces de l’ordre sont, depuis, présentes en permanence devant l’entrée de l’immeuble. AXA a assigné les occupants en référé. L’audience est prévu le 4 février, selon le collectif. AP
Un important bailleur social apporte son soutien à « Jeudi Noir »
Dans nouvelobs
PARIS (AP) — L’organisme HLM de Seine-Saint-Denis « Plaine commune habitat », a apporté mercredi son soutien au collectif « Jeudi Noir » qui occupe un immeuble vide appartenant à AXA à proximité de l’Elysée à Paris. Le bailleur demande que le bâtiment soit transformé en logements sociaux.
« En occupant cet immeuble de 2.500 m2 au coeur du VIIIe arrondissement de Paris, vacant depuis plus de quatre ans, le collectif ‘Jeudi Noir’ permet une fois de plus de dénoncer la situation insupportable de crise du logement », écrit le président de « Plaine commune habitat’, Stéphane Peu, dans un courrier adressé au PDG d’AXA France, Henri de Castries, et envoyé à la presse mercredi.
« Cette réquisition militante met en lumière le problème de la vacance des immeubles de bureaux et/ou d’habitation dans le coeur de la capitale dans un contexte de pénurie de logements », ajoute M. Peu, également élu communiste de Saint-Denis et vice-président de la Fédération des Offices publics de l’habitat.
Stéphane Peu déclare s’associer « à la volonté du collectif de voir cet immeuble de bureaux transformé en logements sociaux », et « espère que des négociations pourront être ouvertes prochainement », avec le Logement Français, filiale d’AXA, « afin de travailler à un tel projet ».
M. Peu estime en effet qu’il serait « envisageable de créer une trentaine de logements sociaux dans cet immeuble qui a déjà été destiné auparavant à de l’habitation ».
Le collectif « Jeudi Noir » a annoncé l’occupation de cet immeuble de huit étages, situé 22 avenue Matignon à proximité de l’Elysée, du ministère de l’Intérieur, et de l’ambassade d’Israël, le 7 janvier dernier.
Les forces de l’ordre sont, depuis, présentes en permanence devant l’entrée de l’immeuble. AXA a assigné les occupants en référé. L’audience est prévu le 4 février, selon le collectif. AP