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Soutenez Jeudi-Noir, soutenez Ainsi squatte-t-il de Marie Maffre !

http://www.touscoprod.com/project/produce?id=232

Marie Maffre est devenue une amie.

Pourtant ce n’était pas gagné. Elle est arrivée en 2010 avec ce projet un peu fou de suivre Jeudi-Noir “de l’intérieur”, c’est à dire participer à toutes les réunions de Jeudi-Noir, toutes les actions, suivre les réquisitions, saisir les moments d’espoir et d’abattements… et les victoires.

Passée la période de méfiance, c’est tout le collectif qui l’a adoptée. De “la marquise” bâtiment réquisitionné place des Vosges à “Matignon”, immeuble Axa avenue Matignon, aux réquisitions de 2012, revivez de l’intérieur tous les moments clés de Jeudi-Noir, des moments que même les autres membres du collectif n’ont pas forcément vu.

Le quotidien des habitants de la place des Vosges, en hiver lors des soirées au coin du feu de la gigantesque cheminée, ou la semaine de “sous-marin” pour prendre Matignon, jusqu’à son officialisation, puis les 6 semaines de blocus par la préfecture jusqu’à l’expulsion.

La vidéo ici vous en donnera un aperçu.

Il manque 7000 euros pour financer le film. Un petit don – le votre – qui s’associe à d’autres permettra de le boucler.

Au-delà du collectif, ce film raconte aussi la stupidité du système actuel qui facilite les mises à la rue (plus de 100.000 décisions d’expulsion par an) et ne fait rien contre la vacance… et l’espoir de politiques publiques tournées vers l’intérêt général qui fassent du logement un bien commun…

Car pour pouvoir rêver il faut savoir où dormir !

financier bonnet d'anemediummedium

Chevènement / Un ancien ministre, ça déménage ou ça ferme sa gueule

Un ancien ministre, ça déménage ou ça ferme sa gueule

“Qu’on ait 20 ans, qu’on soit grand père, quand on est filou, on est filou.”

Chevènement – Apparu et les HLM : la mauvaise foi n’a pas d’âge

Jean-Pierre Chevènement, alias le « Che » en référence à son nom plutôt qu’à ses faits d’armes, ex-ministre à répétition, toujours sénateur du Territoire de Belfort, malgré sa retraite républicaine et ses confortables indemnités, traîne ses souliers dans les logements sociaux. Outre le HLM qu’il a occupé pendant une vingtaine d’années à Belfort et quitté en 2008, le Che occupe actuellement un logement social de 120 m² moitié moins cher que le prix du marché, dans le très prisé arrondissement parisien de Jean Tiberi (5e), tout près du Panthéon. Or, le Panthéon est réservé aux grands hommes, et les logements sociaux aux petits budgets. Autant dire qu’il n’y est pas à sa place…

Pour ajouter du piment à l’histoire, le secrétaire d’Etat au Logement Benoist Apparu, l’homme qui ose tout et son contraire, a osé faire la morale à Jean-Pierre Chevènement : « M. Chevènement est dans les clous de la loi. (…) C’est son problème, lui, dans sa glace, avec sa morale ». Et dans sa glace à lui, Benoist Apparu, que voit-il ?

Entre 2002 et 2008, assistant parlementaire puis chef de cabinet de Xavier Darcos au ministère délégué à l’Enseignement scolaire puis à la Coopération, et enfin député de la Marne, Benoist Apparu a occupé un HLM dans le 4e arrondissement de Paris. Pour un loyer de 672 euros, le modeste députéquimonte profitait dun 45 m2, tandis que, pour le même prix, les étudiants et les jeunes travailleurs n’ont le droit qu’à un studio.

En 2008, après avoir été épinglé dans la presse, en plein scandale Bolufer, notre nécessiteux eut la présence d’esprit de rendre les clés de son logement social en douce. Il faut dire que le directeur de cabinet de la ministre du Logement de l’époque, qui occupait un luxueux appartement sur le contingent des logements sociaux de la mairie de Paris, avait été poussé à la démission.

Il n’y a que les filous et les imbéciles qui ne changent pas d’avis. Jeudi Noir souhaite au « Che » de faire de même, ou, s’il résiste au bon sens, aux cris de hasta la victoria siempre, nous appelons Benoist Apparu à faire une exception à la trêve hivernale.

Les logements sociaux sont un bien commun et doivent bénéficier aux plus en galère. Les solutions existent pour inciter les plus riches à quitter les logements sociaux :

–   Faire payer un surloyer de solidarité réellement dissuasif aux riches occupants des logements sociaux et moduler les loyers des HLM en fonction des revenus de leurs locataires

–  Donner la priorité aux ménages modestes dans les logements sociaux, en finançant des logements très sociaux (PLAI) et sociaux (PLUS), plutôt que des logements sociaux pour classes moyennes supérieures (PLS). Mais cela nécessiterait d’augmenter les aides aides à la pierre que Benoist Apparu a drastiquement diminuées…

–   Encadrer les loyers du parc privé pour que les anciens ministres sans le sou puissent y loger dignement et à moindre frais.

Jeudi Noir appelle les anciens, les actuels et les futurs ministre à participer à la Nuit solidaire pour le logement de ce soir, 10 novembre, au Trocadéro, aux côtés des associations de soutien aux mal-logés, pour qu’ils comprennent qui a vraiment besoin de logements à prix réduits.

www.jeudinoir.org

Axa ment et Jeudi Noir reste a Matignon pour dénoncer l’absence de politique à l’Elysée

AXA ment à la presse et à ses salariés pour justifier l’expulsion

Jeudi-Noir reste à Matignon pour dénoncer l’absence de politique du logement à l’Elysée


Mercredi 16 février midi, les habitants du 22 avenue Matignon sont toujours retranchés sur place, barricadés pour empêcher l’expulsion imminente. Ou au moins la rendre plus difficile que celle survenue à la fin du moins d’octobre 2010 quand ils ont été expulsés de la place des Vosges à 1 semaine de la trêve hivernale.

Pour faire passer la pilule d’une expulsion en plein hiver, l’Assureur AXA, propriétaire de l’immeuble vide, ment : à la presse et à ses salariés (voir courrier à la CGT ci-après). Non, Jeudi-Noir n’a pas refusé d’offre de relogement car AXA n’en a jamais faite  ! Il y a eu  une seule rencontre, au cours de laquelle AXA a évoqué des relogements, mais sans faire aucune proposition précise ni demander la situation des occupants. Soyons clairs : les habitants du 22 avenue Matignon sont demandeurs et éligibles aux logements sociaux. . Mais l’occupation est avant tout militante et vise davantage à dénoncer l’inaction des pouvoirs publics. Comme pour chaque occupation, nous nous engageons à partir dès qu’une affectation  sera trouvée au bâtiment. D’ici là, nous proposons qu’une convention de bail précaire permette une occupation paisible du bâtiment. Le bâtiment se prêterait parfaitement à un bail d’habitation temporaire puisqu’il a déjà été partiellement transformé en logement à la fin des années 1980.

De même, il n’y a pas eu de voie de fait pour l’ouverture du bâtiment, en cette vidéo prise en septembre 2010 par un co-propriétaire qui montre que le bâtiment était ouvert aux 4 vents : http://www.dailymotion.com/video/xh0mq7_porte-ouverte-chez-axa_news

Enfin, la raison de l’abandon de ce bâtiment est plus économique que juridique. Certes un litige oppose AXA à un des copropriétaires depuis 2002 mais rien n’empêche que le bâtiment soit occupé.

La seule vraie raison est à déceler dans le statut de la filiale : servant de support  à des contrats d’assurance, l’immeuble doit pouvoir être vendu immédiatement en cas de remboursement important, ce qui nécessite donc sa vacance prolongée. En clair, ce bâtiment sert de réserve d’argent frais, de grand lingot d’or. « Ou quand « la bonne gestion » et le AAA des assurances impliqu pénurie de logement et hausse des prix  à l’achat ou à la location ! » résume Christophe de Jeudi-Noir.

En attendant, le gouvernement s’enferme toujours dans ses projets d’accession à la propriété, qualifié dans le rapport sur le mal-logement de la fondation Abbé Pierre de « rêve qui piège » (http://www.fondation-abbe-pierre.fr/_pdf/rml_11_chap_2.pdf)

Le ministre Apparu nous avait aguiché avec ses promesses de plafonner les loyers des petites surfaces. « Je ne suis pas opposé à un plafonnement du mètre carré » disait-il en septembre 2010.

Depuis, rien.

« En matière de logement comme pour nombre d’autres sujets, la politique Sarkozy c’est le syndrome du caïman : grande gueule et petits bras. » explique Julien

Loyers prohibitifs, scandale des appartements vacants et des bureaux vides, dérives des programmes de rénovation urbaine, inadaptation et marchandisation du parc HLM, fracture immobilière générationnelle, mirage de l’accession à la propriété, résurgence des bidonvilles…

Même expulsé de l’avenue Matignon, Jeudi Noir continuera à se mobiliser pour dénoncer la contre politique du logement menée par le gouvernement.

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Jeudi-Noir expulsé par AXA ? « Indigne-toît » délibéré au 15 février

Jeudi-Noir expulsé par AXA ?
« Indigne-toît »

Le 15 février 9h30 les habitants du bâtiment du 22 avenue Matignon seront fixés sur leur sort avec la décision du tribunal du 8ème.  Risque  d’expulsion dans la foulée ou le 16 au petit matin.

Point presse à 11h, rassemblement de soutien à 18h.

Depuis le 27 décembre 2010, une trentaine de membres du collectif Jeudi Noir  (travailleurs précaires,  étudiants et familles mal-logées) habitent au 22 avenue Matignon.

Le 15 février, ils sauront si la justice accorde au propriétaire AXA un titre d’expulsion. Comme explique Maxim, habitant des lieux, « c’est très probable, mais la vraie question, c’est est-ce que Axa demandera le concours de la force publique, est ce qu’ils assumeront d’expulser 30 personnes en plein hiver pour garder vide un bâtiment ».

Si cette réquisition citoyenne offre un répit au cœur de l’hiver, elle vise surtout à dénoncer l’indifférence du gouvernement vis-à-vis d’une crise du logement qui s’aggrave à mesure que se gonfle la bulle immobilière. Alors que le Gouvernement n’a d’autre réponse à apporter aux mal-logés que la répression renforcée par la loi LOPPSI2, la réquisition du 22 avenue Matignon prend encore plus de sens et devient le navire amiral d’une société qui refuse un gouvernement liberticide.

Les galériens continuent de croire en une convention de bail précaire pour réconcilier droit au logement et droit de ne rien faire de sa propriété. Mais quand on dit ne rien faire, on dit vraiment ne rien faire, en témoigne cette vidéo de septembre 2010 où un copropriétaire montre que le bâtiment était ouvert aux quatre vents : http://www.dailymotion.com/video/xh0mq7_porte-ouverte-chez-axa_news

Peut-être que la Saint-Valentin réconciliera le gouvernement avec le droit d’avoir un toît.

Au quotidien, la force publique exerce toujours un blocus illégal et ridicule (voir best of ci-dessous) du bâtiment. Depuis le 7 janvier, la Préfecture assiège littéralement le bâtiment : après avoir bloqué l’entrée de  nourriture pendant 48 heures, ce sont depuis 2 semaines duvets, radiateurs et autres biens nécessaires au quotidien qui ne peuvent entrer. Chaque fois, ce sont d’interminables discussions pour laisser entrer dans le bâtiment un radiateur pour se chauffer, jusqu’aux tabourets ou… aux pommes ! A croire que la police n’a rien de mieux à faire…

Jeudi-Noir en procès contre AXA le 25 janvier à 9h30

Jeudi-Noir en procès contre AXA

L’assureur Axa assigne devant la Justice les occupants de l’immeuble du 22 avenue Matignon soutenus par Jeudi Noir.
Le procès aura lieu mardi 25 janvier à 9h30 au tribunal d’instance du 8ème arrondissement, 3 rue de Lisbonne (Métros St Lazare, Europe ou Saint-Augustin). Le collectif vous donne rendez-vous dés 9h sur place.

Depuis le 27 décembre 2010, une trentaine de membres du collectif Jeudi Noir  (travailleurs précaires,  étudiants et familles mal-logées) habitent au 22 avenue Matignon.

Si cette réquisition citoyenne offre un répit au cœur de l’hiver, elle vise surtout à dénoncer l’indifférence du gouvernement vis-à-vis d’une crise du logement qui s’aggrave à mesure que se gonfle la bulle immobilière. Alors que le Gouvernement n’a d’autre réponse à apporter aux mal-logés que la répression renforcée par la loi LOPPSI2, la réquisition du 22 avenue Matignon prend encore plus de sens et devient le navire amiral d’une société qui refuse un gouvernement liberticide.

Comme à son habitude, Jeudi-Noir s’engage à quitter le bâtiment dès qu’AXA lui aura trouvé une affectation. Dans l’attente, Jeudi-Noir ne désespère pas de trouver une solution à l’amiable qui éviterait une nouvelle expulsion de 30 mal-logés au cœur de l’hiver.

Le sort des habitants est soumis à la décision de justice qui devrait être prononcée très rapidement. Les galériens continuent de croire en une convention de bail précaire pour réconcilier droit au logement et droit de ne rien faire de sa propriété.

Au quotidien, la force publique exerce toujours un blocus illégal et ridicule (voir best of ci-dessous) du bâtiment. Depuis le 7 janvier, la Préfecture assiège littéralement le bâtiment : après avoir bloqué l’entrée de  nourriture pendant 48 heures, ce sont depuis 2 semaines duvets, radiateurs et autres biens nécessaires au quotidien qui ne peuvent entrer. Chaque fois, ce sont d’interminables discussions pour laisser entrer dans le bâtiment un radiateur pour se chauffer, jusqu’aux tabourets ou… aux pommes ! A croire que la police n’a rien de mieux à faire…

A noter également : Lundi 24 janvier à 11h : Le Collectif des Associations Unies présentera ses vœux pour une nouvelle politique du logement, 22 avenue de Matignon. Devant le bâtiment, à cause du blocus exercé par la préfecture.



Best of du blocus, offert par la Préfecture de Police de Paris.

–          Article : « Un blocus pas très net contre Jeudi-Noir »
http://humanite.fr/14_01_2011-un-blocus-pas-tr%C3%A8s-net-contre-jeudi-noir-462346

–          Vidéo la police bloque l’entrée de carottes et de pomme http://www.dailymotion.com/video/xgngd3_blocus-matignon-carottes-et-pommes-img-4955_news

–          Vidéo la police bloque l’entrée d’une barre de douche : http://www.dailymotion.com/video/xgna1s_blocus-matignon-meme-une-barre-de-douche_news

–          Vidéo les squatteurs affamés par les forces de l’ordre
http://www.dailymotion.com/video/xggysj_les-squatteurs-de-matignon-affames-par-les-forces-de-l-ordre_news

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