Depuis 2007, la politique fiscale française a été marquée par des choix audacieux et controversés. Parmi eux, l’octroi d’un budget colossale destiné à la construction de logements sociaux, atteignant environ 30.000 unités annuellement. Cette décision, bien que noble dans son intention de réduire la crise du logement, a suscité des interrogations sur son efficacité et sa gestion.
Logements sociaux : Une gestion controversée
Depuis son implantation, le système de création de logements sociaux a eu son lot de critiques et d’échecs retentissants. Le coût total des investissements, chiffré en milliards d’euros par an, soulève des doutes quant à la viabilité financière et à la bonne gestion des fonds publics. Même Benoist Apparu, ancien secrétaire d'État chargé du Logement, avait exprimé ses réserves à ce sujet, soulignant les incohérences et les dérives possibles dans l’administration de ce programme.
Les dispositifs fiscaux Scellier : Un autre point de discorde
En parallèle, le dispositif Scellier, un instrument de défiscalisation pour encourager l’investissement locatif, a également fait débat. Bien que conçu pour dynamiser l’offre locative, il a souvent été critiqué pour profiter davantage aux investisseurs qu'aux locataires en quête de logement abordable. La mise en œuvre de ce dispositif a souvent été qualifiée de coûteuse et inefficace, captant des ressources qui auraient pu être utilisées plus judicieusement pour améliorer le secteur locatif directement.